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27 06 2009

Façade art déco moderne, rue de Lappe

facade déco 11 rue lappe

Et voici la façade promise hier… Eh oui, au-dessus de la porte (un peu quelconque, c’est vrai) du bar La Havanita, regardez la merveille qu’on peut admirer : une façade tout en toc, d’inspiration art déco, je dirais.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

This facade has a little art déco look about it… A modern and plastic one, but still. What do you think ?

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Photographié ici : 11e arrondissement, Roquette

Situer sur la carte générale (nouvelle page)
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L’entrée de la Havanita, 11 rue de Lappe

26 juin 2009
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Une maison à Boulogne Billancourt

28 juin 2009

Commentaires (4)

startine

juin 29th, 2009 à 12:38    


Après la célèbre pub : « demain, j’enlève le haut », hé bien, nous avons eu le pudique « demain, je remets le haut » ;-)

Je ne sais pas si c’est de l’Art Déco… de la déco, certainement, pour cacher peut être une façade fissurée, car la rue de Lappe était une rue occupée par les ferrailleurs.

Voici son histoire, trouvée sur Wikipedia :

La rue doit son nom à un maraîcher, Gérard de Lappe, qui possédait à cet endroit des jardins, au XVIIe siècle. Elle existait déjà en 1652.

Elle s’appelait autrefois rue Gaillard, en hommage à l’abbé Gaillard qui avait fondé une petite communauté destinée à l’éducation des enfants pauvres du faubourg Saint-Antoine tout proche.

En 1830, Louis-Philippe y fit une visite appréciée par les riverains qui demandèrent le changement de dénomination qui prit le nom de rue Louis-Philippe… jusqu’en 1867 où un arrêté lui donna le nom de son propriétaire d’origine.

Dans cette moitié du XIXe siècle, la petite rue était surtout consacrée à la ferraille. La plupart des boutiques distribuait toutes sortes de métaux, du zinc des bistrots au cuivre des tuyaux en passant par le fer des instruments de travail du bois.

Mais peu à peu, ce furent les activités festives qui prirent le dessus, à deux pas de la Bastille. Les Bretons, puis les Auvergnats y installèrent des troquets « bois et charbon » en nombre. La rue de Lappe fut alors le repaire des apaches, voyous et truands en tous genres qui fréquentaient les nombreux cafés-charbons, au pied de hauts bâtiments noircis et lézardés par le temps.

Les cabrettes auvergnates s’associèrent aux accordéons diatoniques des Italiens, autres immigrés, pour former dès 1880 les premiers bals musette, où l’on danse la bourrée en claquant des talons.

Dans les années 1930, 17 bals y étaient installés, dont Le Chalet, La Boule Rouge, Les Barreaux Verts, Le Bal Chambon. L’un d’entre eux ouvrit en 1936 sous le parrainage de Mistinguett : le Bal à Jo, du nom de son propriétaire, Jo France, qui avait déjà créé un petit cabaret cinq ans plus tôt, la Bastoche, dans la même rue, mais qui venait de reprendre les locaux du Bal Vernet.

SurfAnna

juillet 3rd, 2009 à 11:51    


Wow, merci pour l’historique ! toujours intéressant de découvrir l’histoire des lieux que l’on arpente au quotidien. :)

Claude DUBOIS

juin 5th, 2011 à 10:12    


Permettez-moi de vous signaler mon livre  » La Bastoche – Une histoire du Paris populaire & criminel  » ( Perrin, collec. Tempus ), sorti en avril 2011, qui, sur 615 pages, raconte toute l’histoire de la rue de Lappe et du quartier.

L’endroit que vous montrez en photo,  » Le Havanita « , au 13-15 de la rue de Lappe a une longue histoire puisque c’est là, au  » Chalet « , chez Bouscatel, le roi des cabrettaïres, qu’avec l’accordéoniste Charles Péguri le dit Bouscatel, vers 1903, a lancé le style accordéon-musette qui, si longtemps, a été l’image de marque du Paris populaire mâtiné voyou, comme j’aime à dire… Le bal  » Chez Bousca  » a été détruit en 1963, il y aura bientôt un demi-siècle. Il était situé à côté du  » Balajo  » qui, lui, n’a pas fermé ses volets…

Malheureusement, en 2011, le passé de Paname n’intéresse plus guère.  » Paris est un visage d’expressions changeantes  » a dit Daniel Halévy. La rue de Lappe, la Bastoche ont beaucoup changé… on ne souvient plus de Jo Privat, le roi du quartier, qui faisait gambiller les danseurs… C’est fou !… Et on a oublié tant d’autres choses…

Sans me faire de la pub’ à toute force, admettons que mon livre est là pour garder le souvenir de Paris… plutôt de Paname…

Merci à tous !

SurfAnna

juin 6th, 2011 à 22:55    


Merci Claude, pour ce commentaire très instructif ! Bonne chance pour votre livre. :)

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